HISTOIRE - Toute histoire à un début et ce commencement pour tout être vivant se ressemblent dans la majorité. Akane est l’unique fille et troisième enfant d’une famille comprenant sept membres. Son père venant d’une longue lignée de pêcheur poissonnier, sa mère provenant des rizières, dont le but principal étant la fabrication du saké. Parent assez conservateur, inspirant pour que la jeune reprenne le flambeau de leur aîné. L’avenir d’Akane ainsi que ses frères était tout tracé. Le tout couvert sous une éducation couverte par le shintoïsme.

Jusqu’à ses seize ans, sa vie aura était bien rempli même si au fond assez conventionnel. Rien ne sortant de l’ordinaire, rien ne devant la faire sortir de son avenir déjà tout tracés par des générations avant elle. Même si par moment, un début de rébellion s’éminçait en volant savoir comme éviscérer les poissons ou encore savoir manipuler un sabre. Si le premier elle a réussit, son attirant pour le second ne se verra récompensé que plus tardivement. Ses parents jugeant que leur fille n’en serait pas apte, sans compter qu’Akane n’irait jamais risquer sa vie sur un champ de bataille.

Car tout rouage aussi bien huilé soit-il aussi entretenu avec dévotion qu’on le peut. Aucun n’est jamais à l’abri d’un grain de sable pouvant gripper la machine obligeant à modifier sa structure. Le premier grippage se provoqua à la rencontre d’un samouraï du nom de Hiro qui eut pour premier contact d’empêcher Akane de chuter sur le pavé à cause d’un nid de poule dans la chaussée. La demoiselle s’étant malgré tout tordu la cheville, l’homme l’aida à transporter le saké. Akane lui voulut lui en offrir une pour l’avoir soutenu. Mais le samaritain refusa ne souhaitant pas de récompense pour un geste qui lui était ordinaire. Hélas pour le guerrier la jeune fille était bornée. Voulant absolument le revoir, il finir part se fréquenté de plus en plus au point de devenir amant. Si son père voyait leurs unions d’un bon œil, leur mère était plus mitigée, après tout le guerrier en se mariant avec leurs filles lui offrirait un meilleur statut social, mais il n’était pas d’une grande famille.

Une vie simple et heureuse, pas de grande mission, pas de grands ennemis à terrassé. Hélas, les dieux avaient décidé d’une destinée d’une nature plus sanglante pour Akane. Hiro ayant demandé sa main. La mère d’Akane affirma alors qu’elle devait rencontrer au moins une fois sa belle-famille avec comme présent leur saké de leur famille dont la réputation n’était plus à prouver. Le voyage devait durer seulement quatre ou cinq heures. Or des imprévus se sont glissés dans leur itinéraire les obligeant à voyager de nuit.

La lune illuminait le sentier, mais Akane sortant pour la première fois de sa ville natale un peu nerveuse à la rencontre avec sa future belle famille. Ils tombèrent sur un voyageur errant. Au premier abord, l’homme semblait perdu s’approchant, mais sûrement du trio. La jeune fille voulue l’aider en lui indiquant le chemin, Hiro tendit son bras pour s’interposer et lui ordonna de ne pas s’approcher de lui dégainant son sabre. En effet malgré la capuche dissimulant son visage, le samurai vu les griffes anormalement longues.

L’effroi s’empara d’elle, une peur qui la paralysa. Plus aucun son ne parvient à ses oreilles sauf un.

Cette odeur un sang rare, un sang appétissant comme on se damnerait pour juste quelques gouttes.

La bête attaqua d’un long crochet. Tranchée en plein élan, le samurai le combat, malgré la génération du monstre, l’homme avait l’avantage. C’est à partir d’ici qu’Akane à quel point Hiro était fort. Il parvient en moins d’une minute à trancher le cou et les membres du démon. Hélas, une lame ordinaire ne pouvait en venir à bout, cependant l’assaillant a rusé, il semblait ne plus se régénérer. Le guerrier relâcha sa garde vérifiant que tout allait bien auprès de sa compagne qu’un bras ensanglanté le perfora. C’est alors que les membres découpés disparurent pour laisser le corps original intact.

Tu es fort, sans cette ruse, tu aurais sans doute tenu jusqu’au lever du jour. Maintenant, dégage.

Il le jeta sur le côté plongeant ses crocs dans l’épaule de sa mère qui essayait de secouer Akane complètement en état de choc. C’est à peine si elle sentit la sentie tirée sur son haori, le monstre l’emportant pour la manger à l’abri. C’est au bout de plusieurs seconds d’agonie qu’elle entendu enfin le son de la voix de son aimé. Il lui tendit le sabre et lui ordonna de fuir. Ce refusant de l’abandonner, il lui affirma qu’il s’avait qu’un jour, il pourrait tomber sur plus fort que lui et mourir. Lui ouvrant les yeux sur les gravités de sa blessure, que la demoiselle n’avait pas la force de le soulever, et même si elle l’avait, il ne survivrait pas au voyage.

Dès lors, elle courut en direction de la demeure de la famille de son défunt amant. La nuit passait, mais la lueur du soleil désiré n’arriverait pas avant plusieurs heures. Un sentier dégagé, elle continuait sans s’arrêter, une douleur stridente l’assailli dans le dos, ses poumons se remplir pour expulsé un cri de douleur. Tombante tête la pierre avant la terre dans sa chute, elle se redressa une main sur l’épée. Durant les années de côtoiement, Hiro l’avertit que le devoir d’une femme de samouraï est également de protéger la demeure lorsqu’il s’absente. Or, elle était loin d’avoir juste la moitié de son niveau.

Le démon s’amusa de ce regard apeuré mêlé à une posture combative. Brisant la distance en sautillant, les coups envoyés à la jeune femme ne feraient même pas mal à un enfant. Non, il jouait évitant le tranchant de l’épée, par moment, il griffait tout en racontant comme il a mangé sa mère et son goût. Qu’elle était délicieuse, mais pas autant que le son sang à elle. Ensanglantée, elle prit une position genou à terre, la seule technique enseignée qu’elle avait presque maîtrisée. Il s’approcha lui soufflant dessus, lui expliquant comme il comptait la mangé et ceux vivants. À sa grande surprise, sa tête tomba au sol sans qu’il n'eût le temps de réagir sous-estimant trop sa proie. Akane alors tranchait les membres qu’elle voyait et cette fois elle continuerait jusqu’à ce qu’elle tombe d’épuisement ou que le soleil se lève. Le découpant, jusqu’à ce que le corps disparaisse subitement. Cherchant une explication, un poing s’écrasa sur son visage, lui mettant la gueule en sang.

J’ai assez fait le coup du j’ai plus de force pour me battre, pour voir mes adversaires le tenté à des kilomètres surtout venant d’une novice.

Il bavait, cette fois, sa mort approchait. C’est ce qu’elle crut. Un son strident pourfendit l’air, la tête du démon vola. Son vrai corps apparu à quelques pas du précédent. La peur sur son visage, la terreur changea de camp. Le tueur de démons enchaîna avec le même mouvement, cette fois lorsque la tête du monstre vola, c’était des cendres qui se dispersaient. La tête d’Akane tournait, elle s’évanouit.

À son réveil, elle se découvrit allongée sur le ventre, recouvert de bandage presque incapable de ce lever. C’est alité que son sauveur, qu’elle rencontra son sauveur. Le pourfendeur lui posa plusieurs questions à cause d’un morceau de bras trouvé sur la route visiblement grignoté, mais sans le reste du corps. La conversation ou l’interrogatoire tourna corps, le médecin devant encore l’aider à se remettre tout en prélevant du sang. La raison que suite à l’attaque, il devait vérifier qu’il n’y a aucune contamination.

Sa convalescence dura encore deux semaines, c’est alors qu’elle désirait partir que le médecin lui ordonna de rester pour une démonstration de nuit. Ne comprennent pas, son sentiment de sécurité se transforma en crainte. Une intuition bien sentie, la nuit même, on cassa devant elle une fiole de son sang. Cinq minutes à peine après deux démons franchir le mur pour être décapité par le médecin et le pourfendeur venu la sauver. Comprenant que le médecin ainsi que le pourfendeur étaient ensemble. Deux tueurs de démons mais visiblement ses sauveurs désiraient devenir ses geôliers à cause de son sang. Argumentant qu’ils ont tué plus de démons grâce à elle en deux semaines qu’en un an. Les deux énergumènes la dégoûtaient, pourtant l’efficacité était là, mais si sa vie devait tourner autour de son sang, plus question d’être la chèvre attachée à un piquet pour attirer les prédateurs.

Elle rétorqua voulant devenir comme eux, utilisant cette fois son sang à son avantage. Affirmant qu’une pourfendeuse avec un sang rare tuerait des démons avec davantage de rendement qu’un tueur classique. Sa détermination, finis par les faire plier. Ils lui conseillaient vivement de ne pas revoir sa famille, pouvant les mettre en danger à cause de son sang particulier. Lui confirmant qu’elle était morte aux yeux de tous. Le poing serré elle n’arrivait pas à savoir si cela était une bonne chose ou non.

Lors de son pèlerinage, on lui enseigna les règles de conduite des pourfendeurs, de l’apprentissage du souffle, de l’examen, ainsi que des différents styles de combat. C’est dès lors qu’elle insista pour apprendre le même qu’eux celui de la foudre. La principale raison sous cette volonté étant de garder un peu du style enseigné dans son passé et surtout éliminer rapidement la menace.

Si perdre son amant ainsi que sa mère fut l’épreuve la plus difficile émotionnellement. Son entraînement de pourfendeuse fut le marathon le plus éprouvant physiquement. Comment était-il humainement possible de tenir un tel rythme ? Durant deux ans et demi, elle reçut un nombre de coups et blessures invraisemblable, c’est à se poser la question s’il ne cherchait pas à la tuer avant ce fameux examen.

La veille de son départ pour l’examen, son mentor reçut la visite de deux amis, un enseigna maître du souffle de l’eau et le second de la flamme. Akane rencontra le maître du feu avant son maître en début d’après-midi, ce dernier étant taquin se faisant passer pour un pourfendeur du souffle de la foudre lui montrant des variantes de son souffle qui était en réalité celui du feu. D’un aplomb sans égal lui affirmant qu’en sachant les réaliser son examen ne serait qu’une formalité.

C’est en annonçant son départ que le farceur accompagné de ses deux amis voulut voir son degré de maîtrise. Les deux compagnons s’écriaient que c’était bien pour un après-midi, mais celui qui manqua de faire jaillir ses yeux des orbites était son maître. Il lui avait affirmé qu’elle n’avait pas de talent particulier, mais uniquement des capacités et qu’il allait falloir travailler dur pour obtenir un niveau de compétence décent. Or, en un après-midi avec un souffle tout juste découvert, elle avait obtenu le même degré de maîtrise qu’en deux ans et demi avec celui de la foudre. Ils firent une tentative pour explorer si le souffle de l’eau ne lui conviendrait pas encore mieux. Dix minutes suffire à mettre un terme à l’expérience, les marquant à vie d’une vision de cauchemar. L’apprentie repartant avec des bosses au crâne à cause du souffle de l’eau.

C’est d’un pas agacé d’avoir perdu son avec un nouveau souffle alors qu’elle déjà du mal avec le premier que son voyage en direction de l’examen se fit. Akane ne souhaitait pas changer de souffle, elle voulait maîtriser celui de la foudre afin d’empêcher les démons de dévorer quiconque avant même que le combat ne commence. Le maître du feu lui indiqua que si elle change d’avis il sera toujours prêt à lui enseigner.

Sa tête dure manqua de lui causer du tort à l’examen. Les six premiers jours donnaient presque l’impression de se balader dans une forêt paisible si ont hormis un ou deux démons sur le chemin. Car même là, Akane refusait de se cacher ou de fuir pendant que d’autres participants manquaient de se faire dévorer. Une mentalité de protectrice qui l’amena fatalement à se blesser le septième jour. Une nuit où le vent soufflait fort, l’odeur du sang portant loin. Attirant subitement beaucoup de démons, une quinzaine exactement. Beaucoup trop pour une débutante comme elle. Le premier sautant sur elle se fit couper la tête avant de comprendre ce qu’il se passe. Seulement, pour la première depuis le début de l’épreuve, elle devait enchaîner les mouvements. La deuxième attaque perdit de sa superbe vitesse, laissant une échappatoire au démon qui eut le cou à moitié coupé. Ce fut vite la perte de puissance ne faisait que décroître à une vitesse fulgurante, depuis le début un seul monstre avait rendu l’âme. Le nombre de coups encaissés ne se comptait plus en moins d’une minute, elle s’effondra à un genou à terre, n’ayant pas blessé plus que deux prédateurs.

Les démons commençaient à s’approcher et se disputaient le butin. L’esprit de la borner trouva alors une faille, une sorte de biais de confirmation complètement tronqué. Si c’était des mouvements dérivés de la foudre alors elle pouvait s’autoriser à les utiliser. Puissant tout ce qu’il restait d’énergie en elle. Le premier mouvement de la flamme sorti, le regroupement lui permit de commettre un carnage dans le rang adverse trop occupé à s’engueuler ou à ça battre pour la voir arriver. Les têtes volent, les corps partent en cendre. Un bras tente d’attraper ses mains qui eurent pour réponse de se retrouver coupé par le second mouvement, la vie de ce dernier réduit en cendres au troisième mouvement qui suivit. Le groupe de démon s’en retrouvait réduit de moitié.

Dans un volte-face, si son regard suffisait à tuer les démons, il serait déjà mort. C’était son coup de poker, leur insufflait la peur. Ils ont eu un doute, mais l’un d’eux remarque que ses jambes commençaient à trembler. Sauf que cette fois, il hésitait à lancer l’initiative. L’esprit d’Akane se trifouilla pour trouver une solution à ce problème. Encore une fois, elle dut son salut à d’autres pourfendeurs venu en renfort qui tranchait les derniers survivants. Elle en reconnut certains qu’elle avait sauvés au début de l’épreuve. Ces derniers l’aidaient à sortir de l’épreuve en vie.

Blessé, mais rien de bien grave, c’est surtout la fatigue qui lui donnait le pas lent. À son retour, elle comprit à la surprise de son professeur qu’il ne s’attendait pas à la revoir. Au fond, il ne s’était pas trompé de beaucoup. Mais il n’était pas seul, son ami du souffle de la flamme était présent.

Étonnant que tu es survécu.

J’ai eu de la chance.

Ce n’était pas un mensonge dans son cas. Ce qui l’était est de dire ouvertement que les variantes lui, on était utile, mais nullement décisif. Piqué au vif, le professeur farceur la prit à contre-pied.

Si, non, décisive, cette fois, alors peut-être le seront-ils plus tard. Laisse-moi te montrer toutes les autres « variantes ».

Non !

Après des négociations durement menées, faisant passer l’épreuve des pourfendeurs pour un simple pique-nique en forêt. Le farceur parvient à faire douter la demoiselle et à la convaincre de connaître les derniers mouvements le temps que son sabre ainsi que son uniforme officiel arrivent. On peut ce dit que tout a une limite, mais l’attitude bornée d’Akane se trouvait à des sommets rarement égalés. Dès qu’elle saisit son sabre, celui-ci devient d’un rouge pétant. Sa réaction ? Affirmé qu’il y avait un défaut dans la lame, car elle aurait dû devenir jaune pour la foudre. Les deux professeurs tombèrent à la renverse. Les deux ordonnèrent d’expliquer son aveuglement. Lui affirmant que le plus important n’étant pas de maîtriser un souffle qui n’est pas fait pour elle, mais un qui la maintiendra en vie. Essayant même de l’obliger à admettre sans y parvenir que deux lames éméchées valent moins qu’une épée bien affûtée.

Hélas, elle partit ainsi malgré tout bien déterminer à maîtriser le souffle de la foudre. Mais néanmoins une phrase lui martela le crâne comme quoi il fallait aiguiser les deux lames. Ce qui eut pour conséquence de s’entraîner en cachette a perfectionné les mouvements du souffle de la flamme. Le farceur du nom de Kito renouvela son offre de la prendre en apprentie. Akane soupira et lui promis que le jour ou elle changerait d'avis elle lui ferait savoir. Ce qu'elle ne s'avait pas à ce moment-là c'est que l'homme lui ayant fait l'offre n'était rien d'autre que le pilier du feu lui même et tristement que c'était la dernière fois qu'elle le voyait vivant.

Akane croyait dur comme fer que sa vie soit plus simple en tant que pourfendeuse. Grave erreur, certaines missions étaient d’une simplicité enfantine quand certaines, elle manquait de revenir amputée ou de juste ne jamais revenir. En vérité, sa peur des démons n’a pas diminué, pourtant, elle s’obligeait à leur faire face en prenant une tenue plus tape-à-l’œil afin de les attirer davantage. Sans autre pourfendeur ou glycine, elle ne dormait jamais sereinement. Mais le plus dur, c’était de côtoyer le mort de façon si quotidienne. Un compagnon dont elle appréciait la compagnie pouvait mourir d’un jour à l’autre. Oui, grâce à ses connaissances sur la création du saké, elle arrive à parfois briser la glace. Cela lui est déjà arrivé, une fois, elle est partie juste deux jours de l’école. Un camarade est parti en mission durant cet intervalle et disparu. Sans compter que ce n’est pas tous qui l’apprécient de travailler avec elle, son sang combiné à son attitude bornée à tendance à vite user les moins patients.

Au fil du temps, presque un an et quelques moins, elle monta en grade dans cette nouvelle réalité. Elle rentra à nouveau secouée, mal en point d’un combat lors d’une mission. Son fait d’armes lui permit d’obtenir le grade de Kanoe pour avoir terrassé un démon ayant déjà mangé des pourfendeurs de ce rang. Beaucoup seraient déjà fiers d’avoir atteint ce grade, mais elle se sentait honteuse. Même affirmer qu’encore une fois elle eut de la chance, que le démon la sous-estime et qu’elle fut plus rusée que lui. La colère à montée en elle retenant des larmes à ce moment-là. Car à la rencontre de ce fameux démon qui dévorait les moines d’un temple, au premier regard, au premier mouvement de la foudre esquiver avec désinvolture. Son for intérieur sut qu’elle mourrait si elle se bornait à utiliser la foudre, que des innocents allaient être dévorés à cause de son entêtement. Le feu s’embrasa, s’éteignant une fois l’âpre combat achevé.

Mais ce fut la version officielle. En vérité cette nuit elle rencontre le puissant Tenma, démon qui sans donner le moindre ordre fit plier un démon d’un clan rival sans hausser le ton. Même avec toute sa haine et sa détermination. Elle sentait que l’attaqué revenait à mourir. Le père des Kishinkai, obligea le démon à s’arracher un membre sans le faire repousser et combattre pour offrir Akane à lui si supposé pouvoir le faire. Ce fut difficile, mais Akane ressortit vainqueur du combat. Mais elle ressortit perdante sur la confrontation avec l’un des plus puissants démons vivants. N’osant même pas le défier, elle s’écrasa, le démon disait de lui parler avec respect, elle s’exécutait en baisant la tête comme un chien apeuré. S’obligeant à complimenter le démon pour ne pas se faire massacrer. Le plus effrayant étant que d’ordinaire son sang attirant les démons au point qu’il désire juste la manger, qu’importe les risques. Le seigneur démon lui, la fixait comme une tête de bétail à engraisser. Il lui a dit « à genoux ». Son cœur meurtri par la honte ne put retenir son corps d’agir. Retenant part des efforts inouïs d’éclater en sanglot pour être aussi pathétique. Dès lors, elle haïssait autant les démons que sa propre personne. Allant jusqu’à jeté le peu de fierté et d’honneur restant, en lui affirmant avoir une dette éternelle en vers lui, qu’elle lui serait redevable jusqu’à la fin de ses jours, lui confirmant que cette nuit elle était son jouet. Mais le démon, lui rétorqua qu’avec mépris qu’il y a que les humains pour accepter de se rouler ainsi dans la boue. Hors l’ultime acte brisant l’orgueil d’Akane fut de devoir offrir son sabre en offrande au seigneur démon pour sa clémence. Une chance ce dernier ce contenta de la narguer, lui affirmant que son épée serait accrochée à son mur la mettant au défi de le récupérer.

Déçue par elle-même, sa haine des démons et son estime d’elle réduites à néant. Il fallait devenir plus forte pour terrasser un tel monstre. Abandonnant le souffle de la foudre pour le feu. Plus tard, elle effectua une mission pour retrouver une troupe de spectacles. Les retrouver étant compliqué dans une forêt inconnue elle rencontra sous une pluie battante, le démon Kazuki dont elle se servi pour les retrouver. Malheureusement, aucun n’avait survécu comme les villageois partis à leur recherche. Cherchant à tuer son allié de circonstance, ce dernier lui rétorqua qu’elle ne tenait pas parole et affirma qu’il partirait s’il lui donnait de son sang dans une fiole. Étonnamment, le démon tenu parole et disparu dans l’ombre.

S’acharnant à son entraînement. Cela allait payer bien plus qu’elle ne l’aurait imaginé. Durant une mission à Yufuin, la menace fut bien plus importante qu’estimée par les piliers. Les démons étant à la fois bien plus nombreux que prévu, mais aussi plus puissants. Grâce à ses efforts, Akane parvient à sauver la situation et ensemble ils purent éradiquer la menace. Lorsqu’on lui annonça son nouveau grade, Akane demanda s’il n’y avait pas erreur sur la personne. Mais elle venait bien de passer en quelques mois de Kanoe à Hinoto, juste en se concentrant sur le souffle du feu.