Combien de temps il fallait pour que ta commande en France arrive jusqu’ici au Japon ? Tu l’as certes envoyé ton message par corbeau, mais le temps d’arriver du volatile et ensuite qu’il prépare la commande. Le tout reste de savoir s’ils ont envoyé ça en bateau où en charrette depuis le temps. Réalises-tu juste en plus de la distance il leur faut le temps sur place pour tout acheminer ? Une chaise et pas n’importe laquelle, un stock de lames et des vêtements qui t’iront mieux que les habits traditionnels japonais. Prenant ton mal en patience, tu te dis qu’il vaut mieux encore chercher un ouvrage littéraire. Parler le japonais n’était plus un problème, le lire cependant il y a des mots qui se mélangent et rien de-t-elle que la lecture. Oh un livre sur l’art de la pêche. N’ayant que des notions dans cette discipline cela te sera parfait.

Le seigneur doit avoir de l’humour voilà qu’un corbeau te hèle, t’invitant à rejoindre un comparse Hiro Oroshi. Le volatil est bien prudent, il a raison te concernant. Voilà que tu dois te hâter pour rejoindre un pilier de l’eau pour rejoindre un village de pêcheurs alors que tu t’apprêtais à lire un ouvrage sur ce thème. Il manquerait juste que le démon se cache dans un phare attirant ses proies avec de la lumière.

Néanmoins, tu ne pouvais traîner la patte. Espérant que ce pilier t’attend. Si ceux qui ont envoyé ce message considèrent que l’appui de deux des plus puissants pourfendeurs de l’ordre soit nécessaire. Alors il faut t’attendre à un combat t’obligeant à utiliser des techniques. Bien que la distance soit conséquente et que tu puisses t’arrêter un peu pour lire le livre ainsi que la carte avant de dormir afin de reprendre ta route. C’est moins d’une semaine dont tu as eu besoin pour atteindre les villages.

Tu es encore assez loin, mais inutile de te précipiter, il fait encore jour et la véritable chasse ne commencera qu’à la tombée de la nuit. Cependant, tu aperçois un homme. Relativement grand rapport à la moyenne, il reste plus petit que toi. Une petite barbe, un regard qui semble doux et déterminé, mais surtout il a un sabre du soleil et les circonstances font que tu ne peux douter de son identité. C’est sur un timbre doux que te présente dans une révérence.

- Mes salutations, je suis Maijala Eleonore pilier de la lumière. Êtes-vous bien Orochi Hiro le pilier de l’eau ?

Il y a encore une certaine distance entre toi et le village, mais pour le moment pas un signe de vie en dehors du guerrier se situant à côté de toi.

- Il est navrant que l’on se rencontre en de telles circonstances. J’aimerais savoir si vous disposez de plus large connaissance sur ce lieu et sur le démon que nous allons devoir combattre ensemble.

Si la politesse est simple à retranscrire, avoir l’air affecté par une disparition tragique est plus difficile pour le moment en japonais. Tu as encore le temps de t’améliorer. Sans compter que ton accent devrait couvrir ton manque d’empathie. De plus, il n’est pas ici pour te juger moralement, mais pour travailler avec toi. Comme vous n’êtes que tous les deux autant demeurer professionnels et surtout espérés qu’il survive ! Déjà que nombre de pourfendeurs ne t’apprécient pas pour ton ethnie, ta religion et que tu es arrivé directement au grade le plus élever. Si jamais un égal meurt au combat avec toi seul comme allié qui sait comment cela se répercutera à l’avenir.

Les premières lueurs de l'aube coloraient timidement le ciel d'une palette de teintes rosées et orangées, créant une atmosphère douce et apaisante.

La clarté naissante s'étendait peu à peu, embrassant le paysage d'une lueur chaleureuse. Au cœur de cette transition entre la nuit et le jour, Hiro Orochi se prélassait dans une source chaude naturelle.

Les vapeurs s'élevaient délicatement de l'eau, dansant comme des esprits légers dans l'air frais matinal. La surface du bassin était ornée de minuscules gouttelettes de rosée, scintillant comme autant de joyaux éphémères.

Hiro était étendu dans l'eau, laissant ses muscles se détendre sous la caresse bienfaitrice de la chaleur naturelle. Son dos reposait contre les parois du bassin, offrant à son esprit un répit bien mérité.

Les rayons du soleil naissant chatouillaient sa peau, créant des ombres dansantes à la surface de l'eau qui semblaient le bercer.

Ses yeux mi-clos reflétaient la sérénité qui s'était emparée de lui, un sourire léger ourlant ses lèvres alors qu'il savourait cet instant de calme rare. Les bruits de la nature se faisaient entendre tout autour de lui, comme une douce symphonie de bienvenue
Le pourfendeur laissa échapper un soupir de satisfaction, laissant ses pensées vagabonder au gré des rêveries.

-Crôooa, crooa !

L’homme sursauta, un corbeau venait de le tirer violement de ses rêveries avec son croassement. Le volatile poussa le vice en se posant sur son épaule et lui dit de sa voix saccadée :

-« Village de pêcheur décimé. Plusieurs disparus. Surtout des hommes. Démon puissant et possiblement accompagné. »

D’autres informations étaient notée. Les coordonnées de la localité et sa partenaire de mission… Eléonore Maijala.
Orochi n’avait vu qu’une fois cette femme, c’était une grande femme gaijin à la peau très pale et aux cheveux de la même couleur que le soleil… Ce qui avait impressionné l’ancien samouraï, c’était la grande taille de la pourfendeuse.

Le pilier de l’eau sorti de son bain et se sécha rapidement avec un long morceau de tissu.

Il enfila son uniforme de pourfendeur noir légèrement bleuté et passa son manteau bleu sur ses épaules. Sur sa ceinture, son katana de pourfendeur et son wakizashi de son ancienne vie battaient son flanc droit.

Une fois bien habillé et propre, Hiro se mit en route vers le village en enfourchant son vieux cheval noir.

Le pourfendeur à rejoint le hameau en moins d’une semaine, interrogeant les locaux sur le village. La plupart des personnes ne pouvaient que lui indiquer le chemin du lieu de sa quête et qu’ils n’avaient pu eu de contact depuis plusieurs jours, mais guère plus…

Les paysans ne connaissaient que leur communauté et s’en contentaient grandement, dans cette période troublée, les japonais préféraient ne se mêler que de leurs affaires...

Orochi ne doutait point de leur sincérité, ils étaient tous effrayé par l’homme, le prenant pour un samouraï du seigneur local. Alors il suivit leurs indications et arriva devant Eléonore.

Le pilier mit pied à terre et se dirigea d’un pas rapide pour aller à la rencontre de la grande dame ,qui faisait de même.
Elle prit la parole en premier et s’annonça avec une voix douce suivie d’une révérence.

- « Mes salutations, je suis Maijala Eleonore pilier de la lumière. Êtes-vous bien Orochi Hiro le pilier de l’eau ? »

Hiro inclina son buste pour la saluer et répondit d’une voix calme :

-« Bonjour Madame Maijala. Je suis bien l’homme que vous recherchez. »

Hiro réussi à dire le nom de famille de sa comparse, bien qu’il eut de grande difficulté… Ce ne fût pas évident ais il eut le soin de ne pas le massacrer. De plus, il était fier d’avoir sorti le mot « Madame »,le seul mot français qu’il avait appris pour éviter de devoir l’appeler Maijala-san.

- « Il est navrant que l’on se rencontre en de telles circonstances. J’aimerais savoir si vous disposez de plus large connaissance sur ce lieu et sur le démon que nous allons devoir combattre ensemble. »

L’ancien samouraï allait lui poser la même question, mais le pilier de la lumière avait été plus rapide… Au moins, sa réputation n’est pas usurpée de ce point de vue.

-« Je plussoie, vous vous êtes fait un nom parmi nous et il me tardait de vous rencontrer, madame. J’ai interrogé des paysans, mais hormis me dire qu’ils n’ont plus de nouvelle de ce village depuis quelques jours, rien de plus… Mon corbeau fût avare en information, je le crains… »

Orochi regarda le village. Nulle âme ne semblait y vivre, seul les maisons étaient visibles comme d’immense squelette de bois  sortant de la mer.

-« Je propose que l’on reste groupé, beaucoup de pourfendeurs se font avoir en faisant cavaliers seuls… qu’en pensaient-vous ? »

Tes yeux s’écarquillent un instant, un japonais qui parvient à prononcer ton nom sans la moindre faute et qui en plus prononce un mot en français sans te faire saigner des oreilles. Cela faisait plaisir à entendre, sans compter qu’il n’a l’air d’être plus préoccupé que ça par le fait que tu sois une gaijin. Au moins vous êtes logé à la même enseigner en matière d’information, en dehors d’un village décimer. Tu acquiesces sur sa proposition.

- Je vous félicite pour être parvenu à prononcer mon nom sans faute d’élocution et pour connaître un mot en français. Je ne peux qu’adhérer à votre proposition aussi bien en plein jour qu’en pleine nuit. On ignore ou se cache le ou les responsables et certains démons peuvent avoir préparé des pièges dans les maisons. Mais l’autre raison est également pour interroger les villageois. J’ai beau être une pourfendeuse en arme, je suis une étrangère avec un léger accent, les villageois risquent d’être moins enclins à me répondre si je m’adresse à eux sans votre support. Je vous laisserais donc demander ce qu’ils ont vu et entendu, j’interviendrais si j’ai une question à poser.

Tu l’invites à prendre la marche, toi derrière en cherchant à marcher à l’ombre, hélas tu es partie sans ombrelle. Personne ou presque à l’extérieur, en dehors du bétail qui se moquait royalement de votre duo. Ton regard se porte sur les fenêtres, des silhouettes disparaissent aussitôt quant à d’autres, tu lis la peur dans leurs yeux qui vous observent comme l’annonce d’un futur cataclysme. En y réfléchissant, il se pourrait ne pas avoir tort. Si en temps normal tu serais réjoui d’inspirer un tel sentiment de frayeur que tu n’en es pas la cause directe ou que tu n’es rien fait pour causer cela rend le tout insipide.

En faisant du porte-à-porte, pour les villageois qui osaient ouvrir leur porte, un détail finit par te sauter aux yeux. Les interlocutrices se trouvaient soit être des femmes, des enfants ou des vieillards qui visiblement ont pour la majorité des problèmes de santé. Pourtant pas de tombe en vue, pas un semblant de sépulture. Juste un petit autel avec une égide, mais personne qui y prie pour le moment. Tu pratiques un signe de croix en passant devant. Une chance qu’il n’y est rien de sacré hormis ça ici. Cela signifie qu’il faudra juste éviter que le sang n’éteigne l’idole. C’est lors d’une autre rencontre que tu poses enfin une question à deux personnes et obtenus une réponse différente.

- Excuser, mais où sont passés les hommes ? Que leur est-il arrivé ? Les animaux vous n’avez que ça ici ?

La première fois on t’a dit.

- Un Oni a surgi de la mer en remuant la terre et les a emportés un par un.

La seconde une maison après te répondit.

- Un Kappa sans le moindre sans de la courtoisie les a emportés dans la mère.

Demander où sont passés les hommes ? Mort, ça tu t’en doutes, non tu veux savoir où ils sont allés avant leur mort et surtout pourquoi. Le sort des bêtes ? Dison qu’à l’heure, il du poisson, mais tu trouves le nombre de bêtes légères mêmes pour une bourgade aussi modeste. En t’éloignant d’une énième paillasse, tu souffles discrètement à ton collègue.

- Très chère, il va falloir être prudent. Je n’ai pas vu l’ombre d’encens de glycine et ça signifie que dès la nuit tombée le démon pourra finir son œuvre sans rien pour le gêner. Si les témoignages de donne rien, alors il faudra chercher des indices. Les deux personnes on dit deux créatures différentes, mais le point commun était qu’il parle de la mer ou d’une attaque venant du dessous.

À ton avis Eléonore, c’est leur interprétation qui fait que la créature part sous terre pour se cacher ou le démon qu’on cherche est effectivement soit sous la mer ou sous la terre ? L’un comme l’autre, vous serez peu avancés. Ça n’indique en rien les capacités du démon et qui peuvent les avoir traînés en mer pour effacer les traces. Alors il te vient une idée.

- Je vous propose ceci, je vais me mettre en évidence, vous Orochi serait situé quelque part en hauteur où vous pourrez tout observer. Je compte sur votre vigilance pour surveiller mes arrières, mais les vôtres également au cas où le ou les démons viendraient vous prendre à revers. Quant à moi, je compte sur ma réactivée pour éviter le guet-apens. Avez-vous des suggestions ou une idée plus viable ?

Tu patientes et attends que ton partenaire japonais s’exprime à son tour. Le plan est loin d’être sans faille, mais tu as l’assurance de sentir ton ennemi arrivé bien avant qu’il n’arrive à t’atteindre. Seulement, Hiro pourrait également avoir une stratégie plus sûre pour attraper votre proie et revenir idem de la mission. Tu en profites pour poser une interrogation d’ordre plus culturel.

- Pourriez-vous m’instruire sur la nature d’un Oni ou d’un Kappa ?

Finalement, Hiro reste plutôt silencieux. Probablement une bonne idée surtout en voyant le visage des villageois qui n’était en rien rassuré à vous voir tous les deux. Il est vrai que tu n’avais pas pensé sur l’instant que la vue d’un samurai pouvait se montrer beaucoup plus stressante qu’au premier abord. Rappelle-toi, en temps normal les samouraïs ont littéralement le droit de vie ou de mort, ils ne sont pas vus comme des gardiens de la paix pour la plèbe. Enfin, tu as appris désormais que ton partenaire à l’inverse de ton a un style de combat plus défensif. Il te faut y réfléchir.

La révélation des mythes arriva vite. Les kappas seraient un genre de tortue avec un réservoir d’eau sur la tête et qu'ils sont friands de concombre ? Au moins ces monstres-là il faut juste être poli pour s’en débarrasser. En revanche, les onis semblent avoir bien plus de points communs avec les démons qu’ils affrontent.

- Pour ceux qu’on nous envoie chasser, il n’y a aucun doute. Être polie ne suffit pas à s’en défaire et dans l’autre cas il est possible que les courageux héros fussent des pourfendeurs. Peut-être que ce sont les démons qui ont inspiré ces mythes ? On a aussi un grand de tortue dragon par chez nous. Enfin, essayons de voir sur la plage s’il n’y a pas d’indice sur la nature de notre ou nos futurs adversaires. J’aimerais bien savoir pourquoi on envoie deux piliers pour accomplir une mission.

Oui pourquoi ? En dehors des théâtres de grande envergure, il n’y avait pas besoin d’envoyer plus d’un pilier. Jusqu’à maintenant, seul tu étais amplement suffisante. Mais n’oublie que parfois avoir de l’aide peut assurer le succès d’une mission. Si on t’avait aidé pour vaincre Fuhen et Rensei. Tu n’aurais pas mené une traque de la France jusqu’au Japon. Des enfants semblent jouer sur la plage. Plage qui à première vue semble avoir été retourné des parts en part avec toutes ses bosses. Tu lèves le pied subitement avant de le poser en arrière. Tu as marché sur quelque chose. De ta main gantée tu ramasses l’objet et y vois un katana dans son fourreau. Tu le dégaines pour y voir son acier, mais la nature de la lame ainsi que son inscription ne laisse aucun doute, c’est l’épée d’un pourfendeur. Les deux enfants qui jouent sur la plage, tu remarques à l’instant qui semble creuser des tranchés avec des pelles, mais ils ont également des sabres à leur ceinture. Tu les vois comme étant trop pauvre pour posséder des épée ainsi. Tu t’approches les interpellant.

- Les enfants j’aimerais que vous dégainer vos épées devant je veux voir leur lame.

Tu les regards sans montrer d’émotion, retenant cette joie de les voir effrayer par une géante accompagnée d’un samurai qui n’est pas spécialement petit pour les standards du pays. Ils obéissent timidement en espérant garder la tête sur leur épaule et à nouveau le constat tombe. Des katana en nichirin Posant un genou à terre dans l’espoir que ta prochaine question est des informations pour tangible.

- Dites-moi, s'avez-vous quoique ce soit sur les disparus ?

Il remet du temps à répondre on dirait vraiment des gosses qui sentent qui vont être grondé par leur parent. Mais finalement, une langue se délie.

- La nuit il y a des ombres qui marchent sur la plage. Faut pas les regarder trop longtemps, sinon on disparaît comme mes amis dans un hurlement de douleur.

Le second osa s’exprimer à son tour.

- En sortant tôt dans la matinée pour pêcher, j’ai vu des griffures immenses sur le sable visible jusqu’à la mer, comme si un géant en colère était passé par là.

Tu fixes la plage. Le vent et les passages des enfants ont dû effacer les traces, car à ton sujet cela t’évoquait tout sauf des griffures. Disons que maintenant ça ressemble davantage à une tentative de labourage de champs que des griffures.

- Bien, maintenant les enfants gardez les sabres en attendant, mais retenez bien ceci. Faîte ce qu’il vous plaît, mais dès que le soleil commence à ce coucher. Partez vous mettre à l’abri dans vos maisons, sinon vous disparaîtrez à votre tour dans un torrent de douleur.

Dis-tu en te retenant de sourire en imaginant les cris que deux bambins pourraient produire. Dommage, mais c’est le démon qui subira ton sadisme. Après tout, ça ne ferait pas bon genre d’utiliser des enfants comme appât et cela nuirait à ta réputation concernant ton efficacité. Il t’est plus facile d’avoir du poids en montrant que tous les civils sont encore en vie après ton intervention que plutôt que t’envoyer revient à tous les condamnés. Les gosses éloignés tu te redresses en regardant autant ton partenaire que la plage à la recherche d’éventuel indice.

- Voilà pourquoi ils envoient deux piliers. Des pourfendeurs nous ont précédés et ont trépassé. À votre avis, l’enfant doit la vie à l’absence de regard sur les démons ou car ces derniers ne l’ont pas aperçu ?

Quant aux griffures que tu pourrais tu en pensais ? Il n’a plus de trace, donc pas le moindre indice à ce sujet. Donc en sans preuve visuelle difficile d’évaluer la taille de leur opposant ou même la nature de son pouvoir.

- À votre avis, on aura à combattre un ou plusieurs démons ? Et d’après vous quelle serait la nature de leur pouvoir ?

Toi, tu ne visualises pas encore, peut-être un genre d’amplification des mouvements ? Et encore ça peut être tout autre chose.

- Il se peut que pour le piège qu’on tente effectivement votre approche, je sois entre vous et le village. Si jamais l’un se fait attaquer je pourrai intervenir sur celui qui le plus besoin d’assistance.

Reste à savoir si le plan va encore évoluer ou non. Par expérience, tu sais qu’une stratégie planifiée avec trop d’inconnue se voit complètement chambouler une fois le combat venu.

Quel plaisir de voir l’impression que tu renvoies dans les yeux innocents des enfants ! Leurs cris auraient pu t’offrir du réconfort s’ils étaient d’authentique témoignage de la terreur. Dommage, il faudra sans doute attendre la nuit. En espérant que les démons soient plus expressifs. Tu retournes ton attention sur ton camarade qui ne manquait pas d’observer le village. Sa réflexion est intéressant pourtant une chose te dégoûte dans sa phrase. Certains démons ont encore une once d’humanité et épargnent les enfants. Sans comprendre, ton cœur se serre. Le visage impassible, l’âme éprouvant une certaine colère. Pourquoi des démons seraient plus humains que tu ne l’es ? Arrivent-ils à ressentir des émotions qui t-on toujours étaient interdite ?

Ce n’est pas le moment pour des réflexions aussi futile. Hiro annonçait qu’il est probable que leur duo affronte plusieurs démons. Logique vue les descriptions, mais il valait mieux demander. Tu fixes à ton tour le village. Il est vrai que les rues sont vraiment serrées, certains de tes mouvements passeraient, mais la majorité serait bloquée à cause de l’étroitesse des lieux. Cependant tu as une technique pour cela qui pourrait te comparer à une faucheuse marchant lentement mais sûrement vers la vie à prendre.

- J’ai quelques techniques qui ont prouvé leur efficacité dans des lieux si clos. Or si je contrôle mes mouvements, il n’est pas en mon pouvoir de contrôler les démons. Une fois la nuit tombée, il faudra ordonner au villageois de rester chez eux. S’ils sortent, cela sera à leurs risques et périls. Une fois, en combat impossible de promettre que rien ne leur sera fait s’il s’aventure dehors une fois la nuit tombée.

Le nom de deux êtres arrivent à tes oreilles serait-ce des indices ?

- Navré de vous importuner, mais qui sont Tsukuyomi et Ryujin ? De mémoire, il me semble qu’il s’agisse de dieu et non de démon non ? Alors pourquoi elle demanderait à des êtres divins de dévorer comme des démons d’autres enfants ?

Une femme a appelé les enfants afin qu’il rentre. Visiblement, ils sont plus impressionnés par cette femme que les griffures dans le sable. Sans piper mot tu observes la plage et les griffures en quête d’indice. Mais visiblement à part des traces qui ne s’estompent avec le temps rien. Tu recherches à nouveau l’enfant qui a prononcé les noms des dieux.

- Orochi, pensez-vous que la gamine à un lien avec les démons qu’on recherche ? Devrions-nous l’interroger à ce sujet ?

Tu te demandes s’il cela est nécessaire, mais si jamais il ignore lui-même la réponse. Alors tu iras à la rencontre de l’enfant poser des questions. Le but d’interroger ton comparse est uniquement pour gagner du temps.

Ta curiosité est la bienvenue, effectivement les divinités citées par la gamine n’ont rien de mauvais. En te remémorant leur parole, la fillette semblait connaître et les avoir rencontrés. Il faut absolument lui parler et lui soustraire un maximum d’information. Mais le samurai sans prévenir prit la décision de montée sur le toit le plus haut du village attirant l’intégralité des habitants. Quelle ne fut pas la surprise en le voyant user de son ancienne statue en apparence toujours opérante pour forcer les habitants à rester en sécurité loin des combats.

Ton partenaire te rejoignant, il t’informe qu’en toute logique il devrait obéir. C’est vrai que tu avais oublié que les samurais ont un statut plus ou moins similaire au chevalier de la France et que remettre en doute leur parole c’était remettre en doute la parole du roi ici le shogun. Par conséquent cela serait s’exposer à de violentes représailles. Tu ne perdis jamais la localisation de la gamine. Visualisant ton équipier.

- C’est bien pensé, j’avais oublié le statut ainsi que l’importance des samurais. Concernant la jeune pousse, allons-y ensemble, cela devrait l’inciter à en dire la vérité sans chercher quoi que ce soit. Ensuite ce soir, sauf changement, vous Orichi serait sur la plage et moi sur le toit le plus haut du village prêt à intervenir. En attendant, faites en sorte que je ne sois pas déranger pendant que je parle. La nuit va bientôt tomber.

Ton verbe fini, tu marches d’un pas vif et assuré. La foule se disperse dans ton sillage. L’enfant se cache derrière les frères et sa mère se met devant elle en opposition. Visiblement, tu intimides par ta simple présence. Impossible de les violenter, ton équipier risque de ne pas supporter ça surtout devant de si frêle créature. D’une main, tu écartes la mère sans violence autre qu’être soulevé et déposer comme une chaise. Les frères subissent le même sort. Tu prends la gamine en la soulevant par les aisselles.

- Gamine, ta menace de tout à l’heure m’a intrigué. Tu as dit que tu dirais à Tsukuyomi qui dira ensuite à Ryujin de dévorer tes petits camarades cette nuit. À t’entendre, tu les as déjà rencontrés. Alors j’aimerais dans la mesure du possible que tu me dises tout de ce qui se font passer pour des dieux qu’ils insultent en leur apprêtant des traits maléfiques. À quoi ressemble-t-il et notamment leur pouvoir si tu les connais. Je t’invite à parler rapidement où il est fort probable que ta famille refuse de t’abandonner et risque donc d’être prise dans l’affrontement entre nous et les usurpateurs.

Direct, brutal, mais le temps joue contre vous, l’aube décline et les démons ne vont pas tarder à arriver. Le moindre indice sur leur apparence ou leur pouvoir peut vous être très utile.

Pas de réponse. Tu y aller trop fort avec la gamine, au point que sa mère la prend de tes bras. C’est frustrant, tu n’as pas le temps d’être patiente. Hélas tu ne peux être trop toi même devant cette femme et son enfant. Tu retournes, tu observes un démon à trois têtes, il n’est pas encore sorti de l’eau. Tu as encore un peu de temps, mais pas beaucoup.

- Madame, ce démon semble d’humeur à commettre un carnage. Mieux vos me répondre maintenant, si vous souhaite optimiser vos chances que sa colère ne s’abatte pas sur vous. Cela vaut pour toi aussi gamine.

Dis-tu en t’éloignant de cinq pas afin qu’il respire. Que tu aimerais forcer l’enfant à te regarder arracher l’épaule de sa mère pour avoir osé refuser de te répondre ! Tu demeures en alerte. Tu sens que ce démon n’est pas seul et que son renfort risque d’arriver d’une minute à l’autre. Elle a parlé de deux divinités, mais en leur prêtant des traits démoniaques. Tu fais aussi bien attention à la famille qu’à une éventuelle attaque surprise dans le dos d’Hiro. Si jamais cela arrive, il te faudra agir vite. Tu dégaines ton épée, mais pas dans leur direction.

- Il vaudrait pour vous que vous me répondiez, pour votre bien et celui du village, car ils finiront tôt ou tard par le détruire.

La nuit s'installait rapidement, obscurcissant la plage tandis que les vagues rugissaient avec une fureur nouvelle.

Les pieds d'Hiro Orochi, le pilier de l'eau, étaient léchés par l'écume qui annonçait le tumulte à venir. Les éclats de la mer en colère semblaient harmoniser avec les battements de son cœur, créant une symphonie déchaînée.

Soudain, surgissant des abysses insondable, une créature maritime monstrueuse à trois têtes émergea des flots tourbillonnants.

L'éclat de la lune croissante révéla ses douze yeux, luisant d'une lueur malveillante, et sa mâchoire démesurée, dévoilant une myriade de dents acérées.

Un rire grondant, puissant comme le roulement du tonnerre, jaillit de ses trois gueules béantes pouvant dévorer un homme sans grande difficulté.

La tension était palpable, et la mer, témoin rugissant du drame qui se jouait, anticipait le conflit imminent.

Hiro, immobile face à cette monstruosité, sentait l'énergie du combat s'épaissir dans l'air humide. Le monstre demeurait à une distance calculée, invitant le samouraï à s'engager dans un duel au-delà de l'écume tumultueuse.

-« C'est donc ainsi que les villageois me remercient ? En m'envoyant un pourfendeur ? »

Ricana la créature, ses yeux d'or fixés sur le pilier.

-« Ou bien, es-tu toi aussi venu me demander quelque chose, samouraï au nichirin ? »

Les orbes jaunes semblaient sonder l'âme de son interlocuteur, exigeant une réponse. Le pilier de l'eau, imperturbable, fixa la créature avec une détermination qui éclipsait le grondement de la mer. Puis, avec une voix calme mais résolue, il répondit :

-« Bonjour, créature. Je suis Orochi Hiro, pilier de l'eau... c'est drôle que l'on se batte dans notre élément de prédilection vous et moi... »

Un sourire ironique apparut sur le visage de l’homme, et il inclina légèrement sa tête en signe de salutation moqueuse.

Orochi ne perdit pas de temps. S'armant de courage, il s'élança vers la mer, défiant les vagues en furie.

Sa silhouette agile dansa sur le sable humide, se rapprochant dangereusement du monstre. Les murmures du vent et les claquements des vagues devenaient un accompagnement rythmique à son approche. Puis, au moment opportun, Hiro déclencha sa neuvième technique :

-«Souffle de l’eau ! Neuvième mouvement : Émbruns des Flots Déchaînés ! »

Les cieux semblaient répondre à son appel, et une aura aqueuse s'enroula autour de lui comme une armure liquide. Hiro se propulsa à travers l'air, les vagues tourbillonnant autour de lui, créant une traînée éthérée derrière chaque mouvement.

Son sabre nichirin, illuminé par la lueur de la lune, trancha l'air, se dirigeant avec célérité vers le monstre.

Pourquoi refuse-t-il de parler ? Il y a un démon au loin, il le voit et pourtant ce n’est pas lui qui les inquiète, mais toi. Il hurle, le cri des adultes t’emplit toujours de joie, mais souvent les enfants. Leur corde vocale produit un son bien plus strident et pas souvent agréable. Cela te fait grincer des dents et te faisant tourner la tête voyant juste à temps une jarre que tu éventres au vol renverser son riz sur le sol.

- Me tromperais-je ? Vous savez qu’il y a un démon, pourtant vous avez l’air plus effrayer par moi que lui.

Tu te souviens que les enfants sur la plage jouaient avec les sabres des pourfendeurs morts. La gamine mécontente invoqua le nom des kamis japonais Tsukuyomi et Ryujin aux autres enfants, mais la divagation n’avait pas perturbé les gosses, cela les fit rires. Ils étaient incultes au point d’ignore la nature authentique de leur dieu ? Non, même enfant et jeune bien qu’on ne comprenne pas tout les tenant et aboutissant des enseignements on connaît la nature des êtres supérieurs auquel on parle. Ton regard se perd sur le village, il s’écarquille un moment avant de visualiser la famille en question. Dès lors, il pouvait avoir peur, ton visage si calme affichait la nature diablesse ton âme. Généralement, tes victimes démon vivait leur ultime quart d’heure le plus douleur qu’ils n’avaient jamais vécue.

- Je vais m’occuper de celui que vous nommez Ryujin et de cette Tsukuyomi lorsqu’elle arrivera. Ensuite et bien nous verrons.

Tu te retournes. Te mettant en position le sourire aux lèvres au vu du carnage que tu t’imagines arriver.

Premier mouvement : La lumière divine

D’un élan fulgurant tu soulevant le sable et le riz qui recouvrir la famille d’impie. Un véritable faisceau de lumière soulevant le sable par le vent qu’il produit devant semblant à un fils de lumière. Qui a sont arrivé trancha les algues qui commençait à s’agrippait à son partenaire pour dans un second élan attaqué un cou de la créature. Te retournant d’un fin sourire tu interroges le démon avant de préparer sa contre-attaque et la tienne.

- Dis-moi, c’est vous qu’on nomme Ryujin ? Auriez-vous l’amabilité de dire où se trouve Tsukuyomi ?

D’une pierre deux coup, tu interroges le démon bien que tu ne crois pas qu’il divulgue la moindre information. En revanche, ton deuxième but et le plus important est que Hiro comprenne qu’il y a un second démon qui risque d’intervenir à tout instant.

Pas de réponse, démon comme humain semble être accordé sur un point celui de ce taire en ta présence. À croire que personne n’a envie de te parler, mais ça est-ce vraiment surprenant ? Hiro est néanmoins un pilier compétent, parvenant à découper la queux du monstre, mais aussi désagréable que cela soit pour la créature. Sa capacité de régénération aura tôt fait de la remplacer, il ne reste qu’à le découper plus vite qu’il ne se régénère. La solution la plus simple étant de couper la tête. La question étant faut-il couper les trois têtes en même temps ou une part une suffit ? Ou encore s’il suffit de décapiter la tête centrale ?

Qu’importe le démon envois deux vagues sur votre duo, mieux vaut éviter cela, une vague produit part cette engeance n’est pas à prendre à la légère qui sait ce qu’il se cache dedans. L’eau ralentis tes mouvements, mais pas suffisamment pour être bloqué. Ton prochain mouvement va te permettre d’esquiver et attaquer en même temps. Tu le charges.

Deuxième mouvement : Les éclats purificateurs

Des images rémanentes de toi apparaissent autour du démon l’eau semble comme propulsé aux endroits ou tu attaques. Tu cibles les bras et jambes pour l’empêcher de bouger. Tu demeures interrogative, votre adversaire bien que d'une apparence disgracieuse à envoyer un geyser d’eau dans le ciel. Il va essayer de profiter de la pluie ? Pourtant l’eau ne semble pas vouloir tomber. Il va falloir garder un œil dessus. Tu comptes bien l’immobiliser et donner le beau rôle au pilier de l’eau en le laissant purifier l’aberration.

Cinquième mouvement : Le cercle de lumière

Un cercle ce dessine dans l’eau huit Éléonore apparaissent temporairement autour du démon, mais tu ne vas que charger deux fois pour tenter de trancher les bras. Afin de le laisser vulnérable. Maintenant autour du samurai de briller.